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Archives 2010

Arrivederci Maggiora !

Circuit Maggiora 2010Ce week-end avait lieu la dernière manche du championnat d'Europe d'Autocross 2010 sur le célèbre Pragiarolo de Maggiora (Italie).Près de 120 pilotes étaient présents et coté français : Teddy Baudet, Francis Warnier et Serge Buzard étaient les seuls représentants tricolores.

Si les titres de champion étaient déjà décernés en D3 et D3-A (Teddy Baudet et Ondrej Musil), la bagarre étaient ouverte en Division TAX et en D4 Junior. En D-TAX, Pleskovas, Brozek, Fejfar, Korshunov et Kvashnin pouvaient encore l'emporter.

En Division 3-A, Musil s'est imposé en champion, comme un champion devant un Lagodny qui n'a cessé de progresser tout au long de la saison, arrachant ainsi la seconde place du championnat à Hanak. Hanak n'a pu participer à la finale suite à son crash en 3ème manche. Buddelmeyer termine 3ème.

En Division 3, le week end commence mal pour les français : abandon de la course dès les essais pour S.Buzard. Casse durite turbo pour F.Warnier aux essais chronos et problème moteur pour T.Baudet en 1ere manche. Après de belles remontées, nos 2 français parviennent à se classer en finale B parmis les 40 concurrents de la catégorie. Une finale B de "prestige" avant pas moins de 5 champion d'europe présents : Bartos, Kerka, Baudet, Warnier, Van Rosmalen !!! C'est P.Bartos et T.Baudet qui empocherons le ticket de la Finale A. Dommage pour F.Warnier, casse de l'arbre de transmission dès le 2ème tour.
En Finale A, T.Baudet fera une belle remonté pour accrocher une honorable 3ème place juste derrière Mr Jaroslav Hosek et Turek.

En Division TAX, c'est Fefjar qui gagne mais le c'est le russe Alexendr Kvashnin qui s'offre le titre. La fiabilité de sa Clio made in Pro'Pulsion l'aura aider dans sa quête du Graal !

Résultats CE#9 Maggiora :Podium D3 Maggiora 2010

Classement Championnat d'Europe 2010 :

 

Voilà, le championnat d'Europe c'est fini... Arrivederci Maggiora ! A l'année prochaine.

 

LES INTOUCHABLES 2 - Thomas Anacleto

Photo JafoSamedi 18 septembre 9h20, essais libres, les quelques spectateurs présents s'aperçoivent qu'il se passe quelque chose dans la tête à Toto (celle là, il a longtemps que je voulais la faire). A l'attaque partout, le Peters "vole" de virages en virages effaçant toutes les difficultés de la piste.
Samedi 18 septembre 10h20. Thomas Anacleto s'installe en pré-grille et se prépare à s'élancer pour la première séance d'essai chronométré. Un commissaire se penche à l'arrière de sa machine, appelle un confrère, puis le responsable. Ce dernier s'approche du jeune pilote installé à l'intérieur et lui notifie son exclusion de la séance. Palabres, explications, Thomas doit tirer un trait pour cause de fuite d'huile venant de sa transmission...
Samedi 18 septembre 13h30.  La coupure de 12h00 a été difficile et la sanction dure à digérer. Lors de la présentation des pilotes, le regard est déjà ailleurs... Concentré.
Samedi 18 septembre 14h20. Le Vosgien n'a plus qu'une séance pour claquer un temps. Il s'élance le premier, les deux premiers tours sont "clairs", limpides quand nos préposés aux micros annoncent: " Il a la pôle! Il a la pôle!" Une clameur se dégage de la foule déjà conséquente, des drapeaux tricolores sont brandis et le photographe Hollandais (venu avec John Lagodny) présent à mes côtés est impressionné et mort de rire...
La suite du meeting sera une démonstration, une sacré démonstration. Un dépassement autoritaire sur "le maître" Ladislav Hanak, une lutte sans merci avec son principal rival au championnat de France, Florent Tafani, pour se terminer par un harcellement sans répit du premier cité en finale. En terminant quatrième, Thomas à mis un pied dans un panier remplis de grands pilotes, car au delà du résultat, il y a eu la manière. Chapeau Toto!

 

LES INTOUCHABLES - 2

Photo JafoAprès quatre généreux "donuts", juste devant la tour, le Raptor surchauffé se pose aux côtés de ses deux poursuivants. Ladislav Hanak s'approche, se baisse et dit quelques mots au pilote encore à l'intérieur. Respect... Il se détache, sort tant bien que mal de sa machine et tombe dans les bras de son père. Puis Ludo, John et les quelques grattes papiers présent viennent le féliciter, il monte sur le podium, dit quelques mots au micro de Florian, tout le monde rigole et se fige pendant la Marseillaise. Un gamin est là, devant lui, sa main gauche le serre. Les yeux sont humides, la joie est intense, sincère et méritée. Emotion...
Olivier Dufour est un impatient, un bouffeur de vie, un mec entier, un empêcheur de tourner en rond, une sorte d'éternel insatisfait, un "Européen" en fait, mais aujourd'hui il tient sa revanche. Elle lui a pesé cette seconde place de l'an passé, mais à cet instant, il l'a balayée d'un revers de la main, avec dédain. Seule la victoire est importante à ses yeux et il pense déjà à ce nouveau châssis que lui prépare son plus fidèle adversaire... Et dire qu'il ne voulait pas venir! J'ai du me retenir pour ne pas le traiter de "fou" quand on s'est rencontré à Faleyras. Il en avait marre de ces galères, marre de ces victoires loupées. Plus tard, près d'un verre, il me reparle encore de sa victoire loupée en Espagne. "J'aurais du la gagner celle-là!" Insatisfait, je vous dit, mais tant mieux, car finalement c'est à St Igny de Vers qu'elle a été la plus belle...
Fin de la "grande" finale. Petr Turek, Janis Boks et André Hinnenkamp s'approchent du podium quand un cri s'échappe des hauts parleurs: "Teddy est champion! Il est champion!" La monoplace tricolore est là, posée un peu à l'écart et son pilote attend. Un sourire radieux lui éclaire tout à coup le visage, quelqu'un lui glisse un drapeau tricolore et l'assistance présente "laisse tomber" les trois pilotes pour aller le féliciter. Turek et Hinnenkamp sont hilares, Boks plus détaché. Olivier arrive, ils s'installent tous deux sur le ponton de la machine capricieuse ce weekend et savourent. Emotion...
Deux ans, seulement, deux ans ont suffit à Teddy Baudet pour toucher le Graal et gagner le respect de ses adversaires. Rien que çà c'est déjà énorme. Respect...
Que dire sur ce travail de tous les instants sur ce bolide, la course qui doit revenir à l'esprit au moindre temps de pose de la journée. Pas le temps de se poser, penser à la suivante. Et pour récompense trois victoires au compteur cette année, un public aquis à sa cause à St Igny et un titre de champion d'Europe, le septième d'un Français à ce niveau et pas le dernier, j'en suis sur...

 
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