On va courir :

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MARCOLLIN

Comme à son habitude, Chouilleur est venu avec le soleil, donc pas de problème côté météo! Pas de problème côté intendance non plus : immense buvette, sanitaires nickels (ben oui ça compte aussi!). Une piste des mieux notées du Challenge: Bien trempée dans la semaine, arrosée régulièrement, une seule ornière en fin de journée, de la glisse rien que de la glisse! Un seul nuage dans ce paradis, autant en parler tout de suite : le timing n'a pu être tenu suite à de nombreux éléments perturbateurs, comme l'électricité par exemple, privant de finales les sprint car D2 et D1féminines qui ont été annulées. En effet à 18h30 la gendarmerie était sur place pour faire appliquer l'arrêté préfectoral. Il n'y avait plus de solutions. Ces jeunes, sont venus de loin, ils se sont battus depuis le samedi après midi pour se voir refuser l'accès à leur finale. La déception fut immense. La Direction de course n'a pas pu se sortir de ce piège et prend note pour l'avenir qu'avec 8 catégories l'imprévisible devra devenir prévisible. Celle-ci a d’ailleurs bien transpirée pour faire face aux coupures informatiques, aux multiples drapeaux rouges. Les courses se sont enchaînées et le spectacle fût au Rendez-vous du samedi 14h au dimanche 18h30. Je rejoins aussi l'équipe de Marcollin, qui organise le meeting mais qui n'est pas mêlée directement au déroulement de la course. Pour eux aussi la déception fût grande car on se souviendra que les finales des SC D2 et D1féminines ont été annulées à Marcollin. Mais souvenez vous d'abord du nombre d'engagés qui a permis que cette course soit si passionnante! J'espère que la D2 et la D1F ne garderont pas trop longtemps ce goût amer et se souviendront que le Challenge SEAC 2009 est une compétition de haute qualité. Parce que si on revient 10 heures en arrière voici ce qu'il s'est passé à Marcollin.

D2 LIBRE :
Retour apprécié de Cédric CUZIN qui prend le 2ème temps des essais derrière Julien ISNARD. La glace semble être la meilleure école de glisse car son pilotage ressemble de plus en plus à celui de Franck Rubi Fernandez. Un quatrième pilote est venu se mesurer aux ténors de la discipline : Yvan WOZNIA avec sa C4 rouge (apparemment très bien remis de son tonneau de Valras). Les fidèles se sont bien battus avec leurs armes, Grégory JULES FAURIE et Jean Pierre COMBE, sans oublier les PEUGEOT 306 de RAVIER et DURY. ISNARD/ RUBI FERNANDEZ ou RUBI FERNANDEZ/ ISNARD, c’est toujours pareil ! Ah non Madame ! La lassitude ne gagne pas sur le terrain de cette catégorie. A chaque fois que l’une d’entres elles rentrent sur la piste, nos yeux s’écarquillent, notre cœur se resserre et nos oreilles envoient l’information de PLAISIR à notre cerveau. Le plaisir est infiniment renouvelable lorsqu'on regarde une course ou même de « simples » passages de ces voitures monstrueuses et majestueuses.
Diabolic ou Capricieuse, ces autos exceptionnelles nous font vibrer chaque week-end d’auto cross. Mais à Marcollin, les couples étaient plutôt : ISNARD/CUZIN puis RUBI/WOZNIA et JULES FAURIE/RAVIER. COMBE et DURY ont fait cavalier seul ! Les glisses de F.RUBY étaient tellement abusées que la dernière à bien faillit lui coûter sa place. Il passe 3ème sur la ligne d’arrivée suivi de très prêt par WOZNIA. Le vainqueur, Julien ISNARD lui aussi est suivi de très prêt par Cédric CUZIN. Arrivent ensuite en 5ème position JULES FAURY puis RAVIER, COMBE et DURY. Pourvu que ça dure...

D3 libre
Sébastien DINDELEUX a pris de la graine de vitesse à St Igny Europe. Il fait tomber les temps toutes catégories confondues en 30.93’’. Sur la grille de départ, ça ne traîne pas, le drapeau se lève, le feu s’allume et le MAC1 démarre après que tous les buggys soient déjà partis. Forcément, la course va être plus difficile. Il fait une fois 6è et 2 fois 4ème. Et termine sa course à la 5ème place. Mais il insiste et re-signe le meilleur temps au tour lors de la finale, en 30.98’’ce qui lui vaudra une coupe ! Eric VALLIER est en forme puisqu’il est 4ème au chrono. Mais la mécanique du BUCHL le laisse sur place dans sa deuxième manche, huile de boîte au sol semble-t-il. Les buggys à moteur de moto sont effectivement rapides. La mécanique est complexe et intelligente. Mais quand tu vois au fond du circuit, en sortie de virage, un châssis racé comme le Fouquet, qui arrive à toute puissance dans un bruit sourd qui inspire le respect, tu ne fais pas le malin derrière ton grillage. Tu crispes la mâchoire pendant les poursuites de M.DELORT et J-N. DURIF, tu garde la bouche bé aux passages de J.CURT et G. CHABANON, tu tends ton pied droit pour aider E.BUFFIN à faire bondir le GEMBO à chaque sortie d’épingle, tu serres les fesses quand les co-équipiers BERARDO et FALCO se tirent la bourre et tu laisses tes bras tomber le long du corps quand les moteurs de C.MARTIN et C.POMEON partent en fumée. Que d’émotions derrière ce bout de grillage ! Michel DELORT a la pôle de la finale ; il choisit bien évidement la droite. Jérôme CURT se place au milieu et il reste la gauche à Jean-Noël DURIF. La logique de la 1ère ligne est suivie jusqu’à l’arrivée. Chacun reste dans son espace, ils enchaînent les glisses, les coups d’accélérateurs et montent sur le podium dans cet ordre. Gaby CHABANON reste imperturbable devant les attaques d’Eric BUFFIN. La bagarre est un peu plus loin, Yann CHAPEL et Christian FALCO ne se lâchent pas et font le spectacle. La première place du Challenge se jouera sans doute entre DELORT et DURIF (33 points d’écart). Jérôme ROCHAS devrait conserver sa 3ème place sur le podium, mais pourrait aussi jouer un tour car il n’est qu’à 26 points de JN DURIF.

D2 2L :
Celles qui n'ont que deux roues: (j'adore la faire aux novices). Après la victoire rondement menée de St Laurent du Cros, Laurent MARTIN descend à la seconde place du classement. 51 points le sépare d’Eric DESCOUT. L’homme à battre ce week-end pilote avec excellence, une Mégane II Trophy. Pour la première fois de la saison, Jean Marie LEAL rafle tout, ou presque sur son passage. 1er temps aux essais avec une facilité déconcertante, il gagne ses 3 manches et prend la pôle de la finale, à droite bien sur. Au feu, le pilote orchestre parfaitement le tout, la Mégane motrice, le moteur est au taquet, il n’y a pas de faux pli. La Mégane part en tête et atomise ses concurrents. Mais, au deuxième tour, la course est stoppée pour dégager les voitures arrêtées ici et là. Et c’est là que le « presque tout » intervient. Au 2ème départ, l’égal de JM LEAL met ses roues à un mètre de mieux au premier virage et prend la tête de la course. Thierry MONIN BONNARD et sa Smart font eux aussi, pour la première fois de la saison, le carton plein. 3è temps aux essais, il gagne ses trois manches et prend la tête de la course en finale. Il prend soin de bien fermer les portes, conserve une trajectoire nette, ne laissant aucune chance à LEAL de passer. Ils passent sous le drapeau à damiers avec quelques miettes de centièmes d’intervalles… La troisième marche du podium est occupée par l’enfant du pays, Alexis BUFFIN qui est 2ème au chrono et gagne une manche. Sa place, il a gagnée à la force des orteils car il fallut faire quelques dépassements de fous pour en arriver là. Comme Eric DESCOUT d’ailleurs qui profite de sa minceur pour doubler à l’intérieur du pif-paf un concurrent qui doit encore être en train d’éternuer !

Pour Magic, Domi et tous ceux qui campent derrière leur écran... voici la catégorie des fous du volant : 

D3 2LBernard JOUBERT avoue qu’il n’a jamais commenté une séance d’essais comme celle-là. A part Eric QUEYREL qui s’isole dans la 31ème seconde, les 9 suivants ne sont séparés que par une pincée de centièmes. Le dimanche est prometteur et l’ambiance bonne enfant du samedi soir imagine les manches, calcule la course, « et si, » « et si… » Sur trois séries il y a en toujours une d’exceptionnelle. Mais là regardez un peu les grilles, elles sont toutes les 3 exceptionnelles :
1ère ligne de la 1ère série : QUEYREL - LONGIN – JULLIARD
1ère ligne de la 2ème série : P.MILLON – MOENNE – D.MARTIN
1ère ligne de la 3ème série : ROTA- D.BERTRAND – MONNIER
Que des enfants de cœur ! 1ère série : J.LONGIN prend la tête et essaie de garder le cap pendant les premiers tours mais la pression d’Eric QUEYREL aura raison de lui. Florent JULLIARD et Jérôme VIDAL sont dans ses roues mais ça ne passe pas. 2ème série : l’Isère en ligne : ils arrivent comme ils sont partis, Pascal MILLION – Denis MARTIN – Bruno MOENNE. 3ème série : Le GAC en ligne : ROTA choisit la droite, D. BERTRAND le milieu et MONNIER prend la gauche. Au départ, Thierry PY placé entre ROTA et BERTRAND, sort 3ème et sans faute de sa part, C.MONNIER ne passera jamais malgré ses quelques tentatives rusées. A l’avant, le duel des S2 est incessant. Le Clio Car Compétition et le Honda S200 ronflent dans un bruit sourd et enivrant, indispensable au spectacle. En 2ème manche, B. MOENNE manque à l’appel. E.QUEYREL prend la pole et part en tête. J.LONGIN est 2ème, C.MONNIER tente de le passer à l’extérieur sur le bas du circuit, quand il s’écarte vers la barrière, MONNIER ne lâche rien et le buggy revient sur la piste après avoir fait un bout de parcours sur la barrière les deux roues avant cabrées. Ouf, la deuxième catastrophe vient d’être évitée. MONNIER tente une deuxième attaque au tour suivant, dans l’épingle et ça passe. « Mon drapeau favoris  c’est  le damiers ! ». La série suivante mets en scène Denis BERTRAND devant Florent JULLIARD. Je pense que ce passage du DVD SEAC 2009 usera la touche REW de votre magnéto. Denis dans le rôle de la Force tranquille et Florent dans le rôle de l’Enragé respectueux. La 3ème série est une littérale atomisation des ses concurrents par Philippe ROTA. Bis en 3ème manche, on prend les mêmes et on recommence. 3e manche: Lui, il a même pas peur ! Mais son faisceau électrique oui ! Claude MONNIER voulait jouer avec Florent JULLIARD et Pascal MILLION mais le buggy s’est mis dans un coin est n’a plus voulu en bouger ! Pascal MILLION gagne donc ses 3 manches et Florent JULLIARD fait un remake de la manche précédente (attaques /contre attaques)

La Finale des héros :
Qui peut désigner à ce moment là le vainqueur ? Eric QUEYREL a tout gagné : 1er au chrono, il gagne ses 3 manches et il a la pôle. Son but : battre le record de la piste. C’est peut être pour ça qu’il est si bon, parce qu’il se fixe des objectifs au-delà de la course. Il voit encore plus loin, alors que la ligne d’arrivée l’est déjà. Pascal MILLION : il fait 2 au chrono et gagne ses 3 manches. Il pourrait rouler sur ce circuit les yeux fermés. Son buggy et lui, c’est une longue histoire. Et puis c’est le Boss, faut pas l’oublier. Philippe ROTA, 3ème temps au chrono, il gagne ses 3 manches. Il maîtrise la puissance, connaît son châssis, sait se concentrer et surtout, il est très fort sur les départs. Mais voilà, son 3ème temps des essais le place à gauche du circuit, là où depuis ce matin, ça ne part pas ! Au feu, E.QUEYREL part en tête mais au premier virage, trop de monde et pas assez de place. Ressortent de ce nuage de fumé, le Boss et le Maître. Florent JULLIARD ré ouvre la chasse au Denis BERTRAND et ils font le spectacle à grand coup d’accélérations et de gros freinages. Quelques glisses en prime et les spectateurs applaudissent sans plus savoir pour qui. Ils passent la ligne d’arrivée avec un seul centième d’écart. MILLION était au comptoir bien sur ! Derrière, la bagarre est à tous les étages : ROTA en embuscade derrière QUEYREL qui lui-même est assailli par J.VIDAL. Et enfin MONNIER parti de la dernière ligne arrive 7ème en faisant un balai de dépassements tantôt à droite, tantôt à gauche. Un mot particulier pour François JACQUEMOND qui se blesse en 2ème manche. Placé sur la dernière ligne de la grille de départ, il fait un départ canon, tente d’éviter un buggy qui se rabat sur lui (car ce dernier évitait lui aussi un buggy qui n’avait pas démarré) il monte sur la barrière de sécurité, vrille en l’air et tombe brutalement au sol. Pourtant bien harnaché, un arceau qui n’a pas bougé, la secousse lui vaudra quand même un séjour à l’hôpital.

Je vous donne RDV à Servilly, (Auvergne) au dessus de Clermont Ferrand, sur un circuit tout nouveau les 26 et 27 septembre.